Bonne nouvelle pour les professionnels de l’immobilier : la proportion des Français faisant appel à une agence ne faiblit pas. D’après une étude menée en décembre par A vendre A louer auprès de 1000 internautes porteurs de projets immobiliers durant ces 12 derniers mois, 62 % des vendeurs poussent les portes d’une agence. Les potentiels acquéreurs sont, quant à eux, 54 % à avoir ce même réflexe. "C’est principalement pour profiter du carnet d’adresses d’un professionnel et avoir une juste estimation de leurs biens que les vendeurs se tournent vers des agences", commente Didier Monnet, directeur commercial du pôle annonces des Pages Jaunes. Les motivations des potentiels acheteurs sont sensiblement les mêmes : 60 % des sondés citent le portefeuille de biens comme principal atout des agences. Alors que le marché immobilier se tend, ils sont par ailleurs 28 % à solliciter les agences pour trouver plus rapidement à se loger. D’après l’étude, les français s’adressent, en moyenne, à quatre agences immobilières pour les accompagner dans leur projet. A l’inverse, les vendeurs et les acquéreurs refusant de faire appel à un professionnel avancent les commissions des agences - jugées trop élevées - comme principal frein (54 % et 60 %). "L’engouement pour les sites d’annonces de particuliers est unanime. Ils ont tendance à cannibaliser l’activité des agences immobilières", décrypte-t-il.
La notoriété du réseau : un critère décisif
Sans surprise, Internet reste le canal préféré des porteurs de projets immobiliers. Ce sont via les moteurs de recherche (38 %) et les sites de petites annonces (37 %) que les vendeurs et les acquéreurs découvrent les agences. Lorsqu’ils choisissent leurs partenaires, les critères de disponibilité et d’accueil (47 %) ainsi que de notoriété de l’enseigne (37 %) sont chers à leurs yeux, d’après l’étude."Il est intéressant de remarquer que c’est la notoriété de l’enseigne, et non de l’agence elle-même, qui influence la décision des porteurs de projets et que les honoraires pratiqués par les professionnels ne sont cités que par 29 % des sondés", souligne Didier Monnet. De leur côté, les agents immobiliers s’appuient sur plusieurs leviers de communication pour démarcher leurs prospects : 49 % utilisent le téléphone, 35 % déposent des flyers dans les boîtes aux lettres et 34 % envoient des mails. Des stratégies pas toujours comprises par les particuliers puisque 34 % des sondés déclarent avoir la sensation d’être trop sollicités par les professionnels de l’immobilier. "Pour faciliter la prise de contact avec les porteurs de projets et développer leur collecte de mandats, les agents doivent aujourd’hui optimiser leur visibilité via des supports de communication pertinents, travailler leur référencement naturel mais aussi tenter de se démarquer de la concurrence", conclut Didier Monnet.