Les meilleurs placements dans l'immobilier
Alors que la crise sévit toujours et malgré une fiscalité alourdie, l’immobilier reste une excellente façon de sécuriser son patrimoine. Nos conseils pour investir malin.
Plans de rigueur, hausse du chômage… Dans une économie qui reste maussade, une chose est sûre : les placements boursiers n’ont sans doute pas fini de jouer au yo-yo. Et si la bourse s’est refait une petite santé en 2013, elle reste un placement risqué dont les performances peuvent s’effondrer en quelques jours. De leur côté, l’épargne de précaution – Assurance-vie en euros et livret A par exemple – est plus sécurisante mais son rendement est à l’image de cette sécurité : très faible, (autour de 3 % pour l’assurance-vie et de 1,75 % pour le livret+A). Dans ce contexte, l’immobilier fait beaucoup mieux : autour de 4 à 5 % bruts par an. Un rendement qui peut être sensiblement amélioré avec les dispositifs fiscaux qui bénéficient encore, cette année, à l’immobilier. Certes, comme les placements financiers, la fiscalité immobilière n’échappe pas aux mesures de rigueur. La loi de finances pour 2013 renforce la pression dans de nombreux domaines. C’est par exemple le cas des plus-values immobilières. Les gains réalisés sur la vente d’un bien immobilier restent imposés sur la base d’un prélèvement obligatoire de 19 % auxquels s’ajoutent les 15,5 % de prélèvement sociaux, soit 34,5 % mais, nouveauté 2013, une surtaxation s’applique désormais aux plus-values immobilières supérieures à 50 000 € et ce jusqu’en 2015. Cette taxation additionnelle ne concerne cependant pas les terrains à bâtir.
Les nouvelles mesures immobilières en 2013
Parmi les nouvelles mesures 2013, il faut également noter la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), le renforcement de la taxation des logements vacants ou encore l’abaissement du plafonnement global des niches fiscales ramené de 18 000 € plus 4 % du revenu imposable par an, à 10 000 €. Rappelons que le plafonnement des niches fiscales concerne certains placements immobiliers comme par exemple le Censi-Bouvard. Mais il exclut désormais les avantages procurés par la loi Malraux, ce qui redonne de l’intérêt à ce dispositif. En immobilier, d’autres mesures demeurent toutefois favorables. Pour relancer la construction, le gouvernement a, par exemple, décidé de créer un nouveau dispositif d’incitation à l’investissement locatif. Certes, le Scellier a disparu, mais il est désormais remplacé par le Duflot qui, comme nous le verrons plus loin, ne manque pas d’atouts et s’avère tout à fait intéressant pour l’investisseur. Le gouvernement a aussi décidé de maintenir le dispositif Censi-Bouvard pour l’investissement en résidences services (étudiants, seniors, tourisme…). Bref, l’immobilier reste un bon plan pour 2013.
Christine Lambert © Explorimmoneuf.com